La Historia Legionense, llamada Silense, se interesa especialmente por aquellos monasterios que sirvieron como sepultura regia. Además ofrece una visión muy parcial sobre la herencia de las infantas Urraca y Elvira, atribuyéndolas todos los monasterios del reino. En realidad solo controlaron una parte, ni siquiera todos los del dominio regio. La visión del autor solo puede explicarse desde la perspectiva de un monasterio sujeto a las infantas. Este artículo analiza la relación de las infantas con diversos monasterios del reino, mostrando las grandes diferencias existentes. En los casos de Sahagún y Silos se limitaron a confirmar privilegios reales; en el de Oña a ello se suman algunas donaciones de Elvira. Por contra controlaron estrechamente San Pelayo de León (continuando el dominio de su madre) y Eslonza (como resultado de la actividad política y judicial de Urraca).
L’Historia Legionensis, dite Silensis, porte essentiellement sur les monastères ayant abrité des sépultures royales. Elle reflète en outre une vision très partiale de l’héritage des infantes Urraca et Elvira auxquelles sont attribués tous les monastères du royaume alors qu’elles n’en contrôlèrent qu’une partie, même pas tous ceux qui dépendaient du domaine de la couronne. La vision de l’auteur ne peut se comprendre que du point de vue d’un monastère relevant des infantes. Cet article analyse la relation des infantes avec divers monastères du royaume, et souligne les différences notables de l’un à l’autre. À Sahagún et à Silos par exemple, les infantes se contentèrent de confirmer des privilèges royaux ; Oña, pour sa part, bénéficia de plusieurs donations de l’infante Elvira. En revanche, elles contrôlèrent étroitement les monastères de San Pelayo de León (perpétuant la domination de leur mère) et d’Eslonza (du fait du rôle politique et juridique joué par Urraca).
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